LI CHEVALIER

 Deux œuvres de Li Chevalier pour l'ambassade de France en Chine

 le 13 juillet 2011

Deux toiles de l’artiste peintre chinoise Li Chevalier vont prendre place dans le salon de réception de la nouvelle ambassade de France à Pékin, récemment inaugurée par le président de la République française, Nicolas Sarkozy. 

 Ce choix, décidé à la suite d’une visite deSylvie Bermann, ambassadrice de France, dans l’atelier de l’artiste Li Chevalier en avril 2011 (accompagnée de ses conseillers et de l’architecte des intérieurs du nouveau bâtiment) est d’une singulière importance.

 Un symbole fort

 Une ambassade symbolise toujours une relation forte et profonde établie entre deux nations. Et par les œuvres d’art qui s’y trouvent présentées, il s’agit bien d’insister sur le meilleur de l’esprit créateur capable de surgir de ces entités se rapprochant l’une de l’autre. Ainsi, les œuvres de Li Chevalier ont-elles été jugées suffisamment importantes pour participer de cette représentation de la pensée créatrice entre France et Chine. Ses tableaux viendront se disposer à côté de ceux de Zao Wouki et de Zhu Dequn.

Denis Lavalle, conservateur général du Patrimoine en France, attaché au service des Monuments historiques, et professeur à l’Institut d’Études supérieures des Arts-IESA, s’est particulièrement félicité d’une telle décision.  Pour lui, « les œuvres de Li Chevalier représentent beaucoup plus qu’une modernité de la peinture en ces premières années du XXIe siècle. L’artiste franco-chinoise, depuis ses débuts, interroge sans répit le grand monde des formes nées de l’ombre et de la lumière. Ses compositions, dépassant le simple jeu de la plastique du signe, entendent parvenir au plus profond d’une intensité poétique par la pose d’admirables nuées de blanc confrontées à la solidité de volumes issus de particules de sable et de grandes encres sombres. En un sens, Li Chevalier appartient à cette sensibilité française toujours liée à l’imaginaire puissant et à la certitude de formes ineffaçables. Elle est fille de Victor Hugo et d’André Masson. Mais elle touche aussi à ce rendu global de l’univers que toute la peinture chinoise a cherché à dire au travers du détail d’une feuille ou du palpable d’un ciel de pluie. Nul doute qu’elle ait sa place dans ce lieu si symbolique, et si essentiel, que constitue l’ambassade de France en Chine ».

                                                                                                      Entre Paris et Pékin 

 Li Chevalier est née à Pékin. Elle est devenue citoyenne française en 1986. Elle vit et travaille entre ses deux ateliers de Pékin et de Paris. Une première rétrospective de son œuvre a été organisée par le musée national des Beaux-Arts de Pékin en décembre 2010. Plusieurs de ses tableaux figurent dans les collections permanentes de cette institution.

En Europe, elle a participé à de nombreuses manifestations dont celles, en 2007, de la Royal Academy de Londres ou du Grand-Palais de Paris, dans le cadre des expositions « Art en Capital ». Récemment, plusieurs de ses œuvres ont été présentées au musée d’Art contemporain de Pékin , dans le cadre de lamanifestation franco-chinoise intitulée « Croisements », et elles ont été particulièrement remarquées par Frédéric Mitterrand, ministre français de la Culture et de la Communication. Une nouvelle présentation de ses peintures se tiendra en septembre prochain, au musée des Beaux-Arts de Shanghai.

tableau Zao Wuki [gauche]  tableau li Chevalier[ droite ] 

 Également sur Latitude France : Festival Croisements 2011 : 183 dates dans 25 villes de Chine (Chine, avril-juin 2011) ; "La voix de la vie" selon Li Chevalier (Chine, sept-oct 2010) ; Festival Croisements 2010 : 200 dates dans 27 villes de Chine (Chine, avril-juin 2010). Liens utiles : Site de Li Chevalier http://www.vramoc.com/shilan Ambassade de France à Pékin Article publié le : 13/07/2011

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